Friday, May 25, 2012

Les cartes nautiques françaises visualisables sur le site de Voiles & Voiliers


Dans le cadre de la promotion de son activité B2B de mise à disposition de couches cartographiques nautiques pour des applications de webmapping proposés par des tiers, le GeoGarage a mis en oeuvre un partenariat avec le magazine Voiles et Voiliers pour proposer sur son site web un visualisateur en libre accés des cartes nautiques françaises provenant du SHOM.

Suite à sa publication sur le site V&V hier jeudi 24 mai, afin de répondre aux différentes questions et aux commentaires divers parus en ligne sur des forums nautiques ou directement sur le compte Facebook de V&V, voici quelques premiers éléments de réponse aux questionnements posés.


Toutes les cartes du catalogue SHOM ne sont pas présentes sur le visualisateur :

A ce jour, toutes les cartes raster disponibles au format geoTIFF en Mercator/WGS84 nous ont été fournies par le SHOM (soit 370 cartes équivalent papier / 692 en incluant les sous-cartes -ou cartouches-).
Ainsi certaines cartes en projection locale (notamment pour des zones géographiques hors Métropole) sont en cours de traitement au sein du département Cartographie du SHOM.
Ces cartes seront prochainement disponibles et figureront donc à terme sur le viewer.

Ainsi, sur les 1097 cartes du catalogue SHOM, environ 745 cartes sont concernées par notre licence (contrat n°4/2012). 
Note : les cartes du catalogue SHOM ayant un copyright partagé avec d'autres services hydrographiques voisins ne sont pour le moment pas impliquées par cette nouvelle licence avec le SHOM.

Mises à jour :
Le service venant juste de se mettre en place, il est prévu une mise à jour annuelle dans un premier temps.
De même, certaines nouvelles références de carte papier (ex.: 14/05/2012 cartographie du bassin d'Arcachon : la carte 6766 laisse la place à la carte 7428) récentes ne sont pas encore intégrées dans la plateforme GeoGarage.
(voir mise en place du service au sein du SHOM ci-dessous)


Quelles différences avec l'affichage des cartes marines sur le GeoPortail national ?

SCAN Littoral est visible en visualisation (à partir du 1 : 64 000) sur le Géoportail en cliquant sur "carte littorale" dans la rubrique "Littoral"

Le GéoPortail national propose déjà un affichage de cartes nautiques en collaboration avec le SHOM.
En fait il s'agit du produit SCAN Littoral (mise à jour juin), coédité par l'IGN et le SHOM qui le diffuse sous licences.

Le SCAN Littoral est une collection d'images cartographiques numériques continues du littoral en couleur, obtenue par assemblage de données raster géoréférencées et dallées (10 x 10 km) :
  • des cartes marines du Service Hydrographique et Océanographique de la Marine (SHOM) au 1 : 50 000,
  •  et des cartes terrestres de l'Institut Géographique National (IGN) au 1 : 25 000.
Notes :

  • l'affichage n'est pas réalisé en 'projection marine' (Mercator) comme sur les cartes papier mais en plate-carrée
  • de fait des sources de cartes utilisées (voir ci-dessous) pour sa composition, la plage des échelles de visualisation est limitée : ainsi pour la plupart du temps, c'est la même carte (affichée au 1:64 000) qui est zoomée jusqu'au 1:2 000, soit 5 niveaux d'échelles en overzoom.
pour la partie mer : Le fond cartographique de la partie mer est l'image cartographique des cartes marines imprimées, délimitée par le cadre et le trait de côte. Pour le littoral métropolitain, les cartes retenues correspondent en majorité à la gamme d'échelle du 1 : 50 000. Elles sont complétées dans les estuaires, les baies ou les golfes par la gamme d'échelle au 1 : 20 000 et le long du littoral Aquitain par deux cartes de l'ordre du 1 : 150 000.
Pour la Réunion, la Martinique et la Guadeloupe, les cartes à l'échelle du 1 : 50 000 seront exploitées. Pour la Guyane les cartes à l'échelle du 1 : 300 000 seront complétées par les cartes détaillées au 1 : 50 000.

pour la partie terrestre : Le fond cartographique de la partie terrestre est l'image de la carte IGN (données raster issues du 1 : 25 000) délimitée par le même trait de côte, à l'exception de la toponymie côtière qui pourra figurer en mer.
pour le trait de côte : Le trait de côte (laisse des plus hautes mers par marée de coefficient 120 et dans des conditions météorologiques normales) provient de la base de données HistoLitt. Il a été établi en commun par le SHOM et l'IGN. Il provient d'une numérisation des cartes du SHOM à la plus grande échelle pour la zone concernée (du 1 : 5 000 au 1 : 50 000 voire 1 : 150 000), actualisé avec la BD ORTHO de l'IGN. C'est désormais la ligne de raccord de référence entre les données terrestres et les données marines de nos référentiels.

SHOM et Open Data :

Le partenariat avec Voiles et Voiliers est issu d'une licence commerciale d'exploitation des données numériques du SHOM pour des applications online web et mobile de la plateforme de cartes nautiques GeoGarage.
Ainsi, l'affichage public ne résulte en rien d'une ouverture des données publiques issu du mouvement Données Ouvertes (in English Open Data) mais rentre uniquement dans le cadre d'une licence commerciale d'utilisation de données du SHOM (comme d'autres Services Hydrographiques internationaux : UKHO, CHS, AHS...)

Le SHOM, Service hydrographique national, passé en 2007 sous un statut d'EPA (Etablissement Public Administratif) qui lui confère un statut juridique propre, exerce les attributions de l'Etat en matière d'hydrographie générale au bénéfice de tous les usagers de la mer et de cartographie marine conformément aux obligations internationales de la France, définies notamment par la convention internationale SOLAS pour la sauvegarde de la vie humaine en mer et par la convention des Nations unies sur le droit de la mer.
Elles s'appliquent en assurant le recueil, l'archivage et la diffusion des informations officielles nécessaires à la navigation maritime.
De plus, le SHOM participe au recueil et à la mise à disposition des données numériques nécessaires à la gestion intégrée des zones côtières et au développement durable ainsi qu'aux actions de l'Etat en matière de lutte contre les pollutions maritimes.
Il participe aussi à la mise en place de réseaux d'alerte pour la prévention des risques et des catastrophes (via son réseau d'observation du niveau de la mer -RONIM-(mise à jour juin)).
Aux côtés de nombreux partenaires, il soutient par ses moyens et son expertise la modélisation numérique de l'océan mondial, et contribue à son extension vers le domaine côtier (projet Litto3D).

De part les moyens considérables nécessaires à l'acquisition des données et la surface à couvrir (le SHOM utilise 5 navires spécialisés dont 2 avec l'Ifremer pour s'occuper d'une zone de 11 millions de km2) pour un budget annuel de 62,4 M d'Euros en 2011 (voir : Diginav).

Ainsi depuis plusieurs années le SHOM a entrepris un grand projet de transformation vers le numérique (voir produits) en rationalisant ses processus de production tout en assurant une continuité de service pour l'ensemble de sa documentation papier.

En application de la directive européenne INSPIRE (2007/2/CE) du 14 mars 2007 qui a pour objectif d'assurer l'interopérabilité de l'information géographique en Europe, le SHOM met en place des services en ligne de consultation de données basés sur les standards de l'OGC (WMS, WMTS, WFS et WCS).

Les couches thématiques actuellement accessibles sont les suivantes :
  • références altimétriques maritimes (RAM)
  • délimitations maritimes des espaces français
  • dalles bathymétriques métropole (MNT)
  • trait de côte Histolitt
  • nature de fond : données surfaciques
  • nature de fond : plomb suiffé (données ponctuelles)
  • toponymie marine métropole
  • câbles sous-marins
Les données de base issues des marégraphes sont visualisables, accessibles et mises à disposition gratuitement en temps réel et en temps différé sur le site Internet mis en œuvre par le SHOM
(REFMAR / diffusion des données)

Ainsi si l'on considère que l'open data concerne les informations publiques brutes qui ont vocation à être librement accessibles et exploitables pour tous, sans restriction de licence, les données à valeur ajoutée comme les données cartographiques nautiques, issues d'un travail à valeur ajoutée de mise en forme, ne sont pas alors concernées.

Depuis les années 90, le SHOM propose des licences d'utilisation de leurs cartes à tous les fabricants de systèmes électroniques de cartographie marine ou aux développeurs de logiciels moyennant un systèmes de royalties.

Désormais, le SHOM permet aux organismes publics et aux sociétés commerciales d'exploiter ses données numériques (cartes raster au format geoTIFF et vecteur ENC au format s-57) pour des applications embarquées (logiciels de navigation), SIG ou Internet :

De même, l'acquisition des données de type Litto3D (RGL Référentiel Géographique du Littoral)  nécessitant des moyens divers et complexes a demandé l'appui de sociétés privées spécialisées (lasers aéroportés, sondages multifaisceaux, modélisation hydrodynamique) concerne de nombreux utilisateurs potentiels (protection du littoral, prévention des risques, aménagement du territoire côtier…) seront -très certainement- distribués par l'intermédiaire de licences payantes.

Ainsi les entreprises payent déjà pour utiliser et commercialiser des données publiques : cependant il est vrai que le ticket d'entrée nécessaire à l'obtention des données favorise les structures qui ont certains moyens financiers au détriment des TPE pour le développement de leur activité ou de porteurs de projets pour la création de nouveaux services ou usages innovants.
Ainsi le modèle Open Data cherche à encourager l'innovation par la distribution contributive des données.
C'est le seul modèle qui permet l'émergence de trés petits acteurs, en contraignant les oligopoles existants à sortir d'une logique de monopolisation des données pour adopter une logique de partage.
C'est la politique adoptée il y a quelques années pour les données cartographiques marines par les USA (NOAA) suivis par la Nouvelle-Zélande (Linz) puis le Brésil (DHN) et récemment l'Argentine (SHN).

En France, les institutions publiques (EPA tels que l'IGN ou Météo-France) ainsi que leurs équivalents européens, ont pour caractéristique de générer une partie de leur budget avec la revente de données ou de services.
Aujourd'hui, la situation critique des finances publiques en Europe ne permet pas d'augmenter la dotation budgétaire des différents Services Hydrographiques.
Poussée par leur Ministère de tutelle, la politique interne en matière de budget du SHOM conduit ce dernier à chercher de nouveaux financements en adoptant une politique tarifaire relativement accessible à une large majorité des demandeurs afin de lui permettre de poursuivre ses activités et d'assurer ses missions publiques.

Notes :
  • le chiffre d'affaires pour la documentation nautique était d'environ 2,9 M€ pour 2011
  • un faible niveau de revenus généré par les organismes publics : le montant total des redevances perçues en 2011 s'éléve à ~ 2 M€ (~1150 licences délivrées) pour un budget total de 68 M€ (moins de 3%) à comparer avec Météo France (39 M€ sur un budget total de 389 M€ et IGN 16M€ sur un budget total de 166 M€ soit environ 10%)
Ainsi en dépit de la faiblesse des revenus, les redevances d'accés aux données publiques peuvent faire obstacle à l'émergence de nouvelles activités économiques innovantes (via la création de valeur ajoutée dans l'usage des données) qui doivent nécessairement démontrer la viabilité de leur propre modèle économique.
Références SHOM :

Le visualisateur propose des services limités :

Le widget de carto V&V propose un affichage continu permettant de zoomer pour découvrir toutes les cartes du SHOM à toutes les échelles sur les différentes parties du globe sur une base de cartographie terrestre issue des données OpenStreetMap.

Un outil de positionnement Latitude/Longitude WGS84 permet à l'utilisateur de connaître la position précise de son clic souris sur la carte.


Limitations :

Avec le widget V&V,  il n'est pas possible de positionner des waypoints ou de préparer une route.
Pour cela, il est nécessaire de se diriger vers le Marine GeoGarage, le service de webmapping en ligne de la plateforme web et mobile GeoGarage.

Note : le viewer V&V et celui du Marine GeoGarage affichent exactement la même base de cartes du SHOM


Ainsi, pour un abonnement au service webmapping (9,9 €/mois), l'utilisateur :

  • a accés à toutes les cartes du SHOM, mais aussi de l'UKHO, du CHS canadien et de l'AHS australien (soit 2588 cartes, 4332 en incluant les sous-cartes)
  • peut afficher la cartographie du SHOM en superposition par rapport à l'imagerie aérienne et satellite de Google (avec possibilité de réglage de la transparence pour la couche carto nautique)
  • a la possibilité avec des outils spécifiques de préparer sa navigation et de la sauvegarder au format gpx pour l'utiliser sur son GPS ou sur son logiciel de navigation préféré.
  • peut sauvegarder sur les serveurs GeoGarage dans un compte personnel (in the Cloud) tous ses waypoints et routes précédemment saisis
  • peut partager la visualisation obtenue à l'écran via E-Mail, Facebook, Twitter via un lien (alias d'URL réduite) intégrant la position géographique, le niveau de zoom et le calque de cartes choisi ainsi que son niveau de transparence

18 comments:

  1. Bonjour,
    et merci pour toutes ces précisions; à propos de l'accès des TPE aux données géographiques, je tiens cependant à signaler les modalités d'accès aux services et données IGN : http://professionnels.ign.fr/44/licences-et-tarifs/pour-une-reutilisation-commerciale.htm pour lesquels les tarifs ont été établis de manière à permettre cet accès aux plus petites des TPE ; deux exemples :

    - BD ORTHO à télécharger : pour 15km2 (c'est la surface moyenne d'une commune française) : 85,25 €

    - accès au services de l'API Géoportail : forfait d'exploitation gratuite pour 100 000 fenêtres incluant celles nécessaires au développement, avant l'application du barème suivant : https://api.ign.fr/geoportail/presentation.do?presentationSubjectId=7 On connait notamment trois exemples de TPE ayant développé des applications pour iPhone selon ces modalités.

    Pour ce qui est des données posées sous une des licences libres ou ouvertes, je note qu'elles ne correspondent pas forcément aux exigences de développpement de services professionnels, si on en croit leurs représentants s'exprimant au GFII : http://www.gfii.fr/fr/document/les-7-facteurs-cles-de-succes-pour-la-reutilisation-des-informations-publiques-en-2012

    Cette position semble prudente en regard d'une démarche dite "opendata" qui n'a pas encore entièrement convaincu et garde un potentiel d’amélioration ; voir sur ces aspects : http://www.opendatafail.fr/ et http://www.debug-data-gouv.fr/

    Bien cordialement

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  2. Comité interministériel pour la modernisation de l'action publique (CIMAP)
    p39 :
    "Réaffirmer le principe de gratuité de la réutilisation des données publiques et l’étendre, en concertation, aux collectivités, aux délégataires de service public, à la sphère sociale, aux autorités administratives indépendantes : ce sera possible dès 2013 avec la transposition du projet de directive européenne sur la réutilisation des données publiques.
    Une mission est confiée au SGMAP, en lien avec le ministère du budget, afin d’évaluer les modèles économiques de chaque redevance existante, notamment en auditant les coûts et les recettes associés. Le SGMAP remettra ses propositions au Premier ministre au printemps 2013."

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  3. « Donner les données » : honorable intention, mais qui finance, à qui la richesse créée profite-t-elle et que devient à terme la donnée libérée ?
    En réponse à la tribune « Gratuits ou libres ? Les données ne sont pas données » parue dans le journal Libération du 27 février 2013 (article de Simon Descarpentries et Yohan Boniface), l’IGN apporte des informations complémentaires mais aussi un peu de matière à réflexion. Comment accompagner le mouvement open data pour stimuler la création de valeur sans faire peser un risque réel sur l’actualité des données, leur fiabilité et leur adaptation aux besoins...
    réponse IGN

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  4. La Cour des Comptes rend public un référé concernant le SHOM :
    La Cour a procédé à l’examen des comptes et de la gestion du SHOM, pour les exercices 2007 à 2011.
    Cet examen met notamment en lumière l’insuffisante implication des ministères civils concernés par les activités du SHOM, tout particulièrement sur le plan budgétaire.
    La Cour s’interroge sur la transformation de ce service, en 2007, en établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du ministère de la défense.
    Elle estime qu’un examen de sa situation doit intervenir rapidement, à défaut de quoi le choix de ce statut devrait être revu et les missions du SHOM recentrées sur sa vocation principale.
    . consulter le référé

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  5. Etalab : Remise du rapport Trojette sur les exceptions au principe de gratuité des données publiques, 'les exceptions au principe de gratuité sont-elles toutes légitimes?'

    Rapport : extraits à propos du SHOM et des données hydrographiques et océanographiques

    - De même, plusieurs établissements publics (IGN et SHOM, par exemple) proposent leur portail d’ouverture de données au grand public (Géoportail, data.shom.fr)
    -« lors de la transformation du [SHOM] en établissement public à caractère administratif, des objectifs de développement des ressources propres! ont été données à l’établissement, notamment dans le COP [contrat d’objectifs et de performance] 201092012. Cette stratégie est encore plus affirmée dans le COP 201392016. Ainsi, le développement des redevances est devenu un axe stratégique du développement du SHOM ».

    - recettes des redevances depuis 2010 pour le SHOM :
    2010 : 1,32 M€ / 2011 : 2,102 M€ / 2012 : 1,3 M€ (soit près de 84,4% de la capacité d'autofinancement et 2,5% des ressources totales 52,8 M€ en 2012)
    Note : évolution 2011-2012 : -38%
    UKHO : chiffre d'affaires 156,6 M€ / activités de diffusion de données (biens ou services) : bénéfices : 37,9 M€ (plus de 10 % des recettes de l’UKHO proviennent du Ministry of Defence (11,7 M£) et de l’Admiralty
    Deutschland GmbH, entreprise en partie détenue par ce Trading Fund (2,3 M£). Près des deux tiers des recettes (88,3 M£) proviennent de clients installés hors du Royaume-Uni.)

    - Critères de tarification des données : le SHOM fixe, pour les réutilisations commerciales, certains tarifs à partir du volume d’exemplaires édités par le réutilisateur ou du nombre de clics réalisés sur un service en ligne de réutilisation (NDLR : quid des clics sur tablettes et smartphones ?); d’autres en fonction de la part des données du SHOM dans le produit dérivé et du volume d’exemplaires vendus ;

    - Les données hydrographiques et océanographiques :
    Le phénomène observé pour les données cartographiques s’étend progressivement à d’autres jeux de données portant sur l’observation des milieux naturels.
    Ainsi, le projet collaboratif OpenSeaMap a-t-il vocation à fournir des données cartographiques nautiques libres.
    En ce qui concerne plus spécifiquement les données hydrographiques et océanographiques, les données du SHOM sont concurrencées par l’un de ses principaux clients, qui est aussi son homologue britannique, l’UKHO (United Kingdom Hydrographic Office).
    Organisé en Trading Fund (voir supra) et acquérant les jeux de données de nombreux pays, il s’est imposé comme le fournisseur de données de référence à l’échelle mondiale.
    Compte tenu des effets de volume dont il peut se prévaloir, l’UKHO pourrait potentiellement développer une stratégie commerciale extrêmement offensive vis-à-vis de l’ensemble de ses fournisseurs, dont la base de clients s’éroderait en conséquence.
    En outre, s’il décidait de lancer une plateforme collaborative, il aurait vraisemblablement les moyens de s’accaparer la majeur partie du « travail gratuit » des éventuels contributeurs, au détriment des autres plateformes.

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  6. NextInpact : Loi Valter sur l’Open Data : de « gros reculs » au Sénat
    "Autrement dit, il s’agira d’un nouveau levier juridique activable par tout service qui souhaiterait faire payer une redevance pour l’utilisation de ses données."

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